Près de 400 personnes dont 117 enfants vivant sur 4 terrain assez proches appartenant à la Mairie, l’Agglo et un bailleur social ont été relogées lundi et mardi.
Des solutions de relogement ont été trouvées pour tous les habitants : 178 chambres dans le diffus réparties dans 74 appartements. Les appartements appartiennent à la Ville, à l’EPFL et à des bailleurs sociaux. Et la cerise sur la gâteau : des cartons de déménagement, des camions et minibus avec chauffeur étaient prévus, tout comme les interprètes le jour de l’opération (voir page 8 de la décision de justice en pièce-jointe pour les détails). Un accompagnement social est prévu pour les familles dans leur nouveau logement.
Cette « expulsion » est préparée depuis 10 mois dans le cadre d’une Maitrise d’œuvre urbaine et sociale (MOUS) de 35 mois portée par la Mairie qui présente son action ainsi :
« Cette démarche a pour but principal au-delà de la fourniture d’un vrai logement, de faciliter l’insertion sociale et professionnelle de ces ménages en les sortant de la précarité et en les aidant à accéder aux mesures de droit commun. En contrepartie de ces propositions de relogement, les ménages devront de leur côté s’engager à respecter des conditions nécessaires à une véritable insertion : scolarisation des enfants, apprentissage du français, recherche d’un travail ou d’une formation. »
Les quelques points négatifs relevés par le Collectif de soutien aux Roms de Toulouse :
Pas d’informations sur la durée du relogement
Pas de concertation avec les associations de terrain, qui ont reçu une invitation à une réunion d’information quelques heures avant sa tenue
Le souhait de certaines familles de rester ensemble n’a pas été entendu
Éloignement et pertes de repères mal vécus pour certains
Ruptures de certains suivis administratifs et médicaux en cours faute de coordination en amont. Les associations en charge de l’accompagnement social ne connaissent pas les familles jusqu’à présent.
Affectations scolaires qui ne seront connues que fin août-début septembre