Une médiathéque Mateo Maximoff à la FNASAT

MATEO MAXIMOFF (1917-1999)

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Mateo Maximoff et sa famille en 1921

Né en 1917 à Barcelone d’un père Rom kalderash venu de Russie et d’une mère manouche de France, Matéo Maximoff est incontestablement le plus prolifique et le plus connu des écrivains tsiganes de langue française.

Totalement autodidacte , Matéo écrit son premier livre à l’âge de 21 ans, « Les Ursitory » publié en 1946. Il entame alors une longue carrière, tour à tour écrivain, conteur, cinéaste, journaliste, conférencier et photographe. Il parcourt le monde sans relâche pour faire connaitre les Tsiganes, défendre leurs droits et lutter contre l’exclusion.

A travers ses livres, traduits dans une dizaine de langue et ses images, Il décrit la vie des siens, mêlant son expérience personnelle à la mémoire de ses ancêtres.
On lui doit également la traduction du Nouveau Testament et des Psaumes en langue romani.
En 1985, Matéo Maximoff a reçu l’insigne de Chevalier des Arts et des Lettres du Ministère de la Culture.

BIBLIOGRAPHIE :
« Les Ursitory » écrit en 1938, publié en 1946 (Flammarion)/ « Savina » (Flammarion,
1957) (réedition Wallâda) « La septième fille » (Concordia 1969) « Condamné à survivre »
(Concordia 1984) « La poupée de Maméliga » (Concordia 1986) « Vinguerka » (Concordia
1987 « Dites-le avec des pleurs » (Concordia 1990) « Ce monde qui n’est pas le mien »
(Concordia 1992) « Routes sans roulottes » (Concordia 1993) « E nevi vastia » (Pierrefitte
: Société Biblique Française, 1995) « Le nouveau testament » traduit en kalderach
« Le prix de la liberté » (Wallâda 1996) « Les Anges du destin » Texte de Matéo
Maximoff, photos de Claude et Marie-josé Carret (Filigranes, 1999)
BIOGRAPHIE :
« Matéo Maximoff. Carnet de route » / par Gérard Gartner . Alteredit. 2006


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