« La contribution d’ADOMA s’inscrit, à la demande du gouvernement, dans la mise en oeuvre de la circulaire du 26 août 2012 sur l’anticipation et l’accompagnement du démantèlement des campements illicites .
Elle se fera au niveau national sous le pilotage de la DIHAL qui a déjà engagé de nombreuses actions dans le cadre de sa mission de coordination interministérielle de l’action de l’Etat et d’interface avec les associations partenaires.
Elle se fera sous le pilotage des Préfets sur le terrain dés lors que le préfet missionnera ADOMA »
Une telle décision est une avancée importante dans la prise de conscience que la plus grande partie des familles Roms migrantes présentent en France, pour certaines depuis 10 ans, ont vocation à y rester.
La responsable de ce programme présente sur le terrain jeudi dernier à Marseille a fait preuve d’une grande écoute et a souhaité nous associer à sa démarche .
Certes, une hirondelle ne fait pas le printemps. Ce programme nécessitera des longs mois de discussions et des moyens financiers qui sont encore flous. cette décision marque cependant un changement d’approche plus réaliste de la politique gouvernemental. On peut simplement souhaiter que le nouveau Premier Ministre ne remette pas en cause ce choix