La Société ADOMA (ex SONACOTRA), filiale de la Caisse de Dépots et Consignations a en effet été chargée d’une mission de résorption des bidonvilles et du logement des plus démunis. Cette mission qui doit rentrer en application dans les prochaines semaines concerne tous les sans-abris. Si les campements de familles Roms ne sont pas explicitement désignés il apparaît clairement que cette population sera une cible prioritaire . Il s’agit là enfin d’une application opérationnelle de la circulaire du 20 août 2012 concernant la disparition des des campements illicites. Il est précisé que la Société devra s’appuyer sur le information déjà recueillies par les associations locales. ( voir pièce jointe )
Le gouvernement par une telle décision semble reconnaître que le Roms sont en France pour longtemps et que la politique de gribouille et de bouc-émissaire n’est plus de mise. On notera cependant que la politique d’l’évacuation des occupations illégales n’est pas remise en cause. Adoma devra se donner les moyens de cette nouvelle orientation et mobiliser une partie de son parc existant souvent vacant ou en mauvais état.
Dans le même temps la Préfecture des Bouches-du-Rhône dans une note bilan concernant le pacte de sécurité et de cohésion social pour Marseille précise ( page 11) :
L’insertion d’une cinquantaine de familles rom sera assurée
-pérennisation des diagnostics et de l’insertion dans des logements diffus de 20 familles, AMPIL (200 000EUR annuels)
– financement de l’insertion de 30 nouvelles familles (210 000EUR annuels)
Il s’agit là d’une réelle transformation de la politique suivie jusqu’a ce jour vis-à-vis des Roms. Il conviendra de veiller à sa mis en oeuvre concrète. Des contacts seront pris dans tout prochain jour avec la délégation locale d’ADOMA. On rappellera que cette société gérait encore récemment les terrains d ‘accueil de gens du voyage à Marseille.