Assemblée générale de l’UFAT

 La dernière assemblée générale de cette fédération est une étape importante dans la représentativité des Tsiganes en France. Même si toutes les composantes de la communauté Tsigane dans leur diversité ne les ont pas encore rejointe , L’UFAT est devenu un interlocuteur que le gouvernement se doit de reconnaître et écouter. Ses représentants devront avoir un rôle essentiel dans les discussions qui s’ouvrent sur le statut des Tsiganes voyageurs ou sédentaires  

L’UFAT : « Ne plus être utilisés comme des faire valoir »
14 novembre 2012
Par la rédaction de Dépêches Tsiganes

Acteurs : Lors de son assemblée générale du 10 novembre dernier, L’Union française des associations tsiganes (Ufat) a réaffirmé sa volonté de faire entendre sa voix dans les instances internationales et nationales. Créée en 2008, la toute jeune fédération d’associations affiche son dynamisme.

Lors de son assemblée générale du 10 novembre dernier, l’Union française des associations tsiganes, qui fédère 33 associations, a réaffirmé les grandes lignes de son action. Ayant au cours de l’année écoulée noué des liens très étroits avec les Gitans du grand sud, l’organisation créée en 2008 sur des bases laïques, affiche une solide représentativité parmi les voyageurs et les sédentaires. « Nous continuons à nous battre sur tous les fronts de la citoyenneté, de l’habitat et de la culture », déclare Alain Daumas, président de l’association. Il rappelle que France liberté voyage, une des associations de l’Ufat, a activement soutenu l’initiative du forain Jean-Claude Peilleix qui a abouti à la suppression du carnet de circulation par le Conseil constitutionnel. « Nous irons jusqu’au bout sur le statut des gens du voyage, nous voulons parvenir à l’abrogation totale de la loi de 69, à la suppression de tous les titres de circulation, et des discriminations attachées à la commune de rattachement et au quota qui limite à 3% le nombre de voyageurs par communes », martèle Alain Daumas.
Faire entendre et respecter la parole des tsiganes
L’Ufat constate que les intéressés, voyageurs ou gitans, sont encore loin d’être réellement associés aux décisions qui les concernent. « Nous sommes invités dans de nombreuses instances, mais les décisions sont déjà prises et on nous demande seulement de cautionner par notre présence des actions qui sont souvent insuffisantes », déplore-t-il.


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