Décembre 2011 : pas de sursis pour les Roms

 C’est presque chaque jour que, durant ce triste mois de décembre, les uns et les autres avons été mobilisés pour tenter de mettre un frein à la scandaleuse chasse aux Roms organisée par le Préfet et les élus en particulier à Marseille. Les manifestations, le froid, la pluie et la trêve des confiseurs n’ont pas atténué cette volonté de rejet de la part des pouvoirs publics. L’évêque de Marseille lui- même est reste insensible à notre appel.

 Trois juges  ont pourtant tenté de mettre en doute la validité de cet acharnement et cette atteinte aux droits les plus élémentaires . Des sursis à l’expulsion ont été accordés pour un ou deux mois sans pour autant proposer de solutions. 

Il faut ne faut pas s’attendre à ce que, durant les prochains mois, cet archarnement envers les familles Roms s’atténue. La mobilisation de chacun de nous est donc plus que jamais indispensable pour mettre en cause cette politique raciste et inhumaine.

Démantèlement des « camps de Rroms »


Les associations signataires tiendront une conférence de presse et appellent à un grand rassemblement devant la Mairie centrale à l’occasion du Conseil Municipal. Des tracts seront distribués aux élus vers 8 h 00.

LUNDI 12 DECEMBRE 2011
à 11 H 30

Partout en France et en Europe s’élèvent les voix pour dénoncer la politique indigne, inhumaine et xénophobe des gouvernements Européens, dont la France.

Le Comité Européen des Droits Sociaux estime que la politique de démantèlement des camps décidée par la France est discriminatoire et contraire à la dignité humaine.

La Ville de Marseille et la Communauté urbaine refusent encore à ce jour de se démarquer d’une telle politique, alors que des solutions et des propositions existent.

Notre courrier joint, adressé le 18 novembre à Messieurs Gaudin et Caselli est à ce jour sans réponse.

Nous n’avons de cesse de demander la tenue d’une table ronde regroupant l’ensemble des collectivités territoriales et des services de l’Etat pour construire des réponses concrètes, pérennes et respectueuses des Droits de l’Homme.

Le Maire de Marseille et les Citoyens marseillais doivent donner l’exemple en se mobilisant activement pour empêcher toute expulsion, qui, comme le souligne le jugement du TGI (ci-joint), ne fait « que déplacer le problème ».

Premiers signataires : La Ligue des Droits de l’Homme fédération 13, Rencontres Tsiganes, La Pastorale des Migrants, le Comité Catholique contre la Faim et le Développement Terre Solidaire, Parti de Gauche, la CIMADE, la Fondation Abbé Pierre, Les communautés Emmaüs de Saint-Marcel, Pointe Rouge et Cabriès,

 


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