Dans les Bouches du Rhône , contre les expulsions, la résistance s’organise

 Trop souvent,  nous avions  constaté que, lors de conflits avec les municipalités ou des menaces d’expulsion, les voyageurs, mal informés de leurs droits ou isolés, cédaient devant les pressions diverses et "levaient le camps".  Fort heureusement, depuis quelques mois, les signes de résistance  se multiplient . On remarquera qu’aucune des communes citées  ne s’est, pour l’instant, conformée à la loi du 5 juillet 2000.

En août  à Vitrolles  la municipalité a  décidé de faire partir une dizaine de familles  installées sur un ancien terrain désigné .   Sur les conseils et avec l’appui de de Rencontres Tsiganes et du MRAP les familles ont choisi un avocat  et manifesté à plusieurs reprises devant la mairie . Le Tribunal après avoir repoussé par deux fois sa décision a rejeté la plainte du maire  de Vitrolles : " Il convient en conséquence de considérer que la COMMUNE DE VITROLLES ne démontre pas l’existence d’un trouble manifestement illicite résultant de cette occupation et d’un péril imminent qu’elle ne serait pas elle  même en mesure d’éviter. Il n’y pas lieu à référé."
 
Depuis lors une négociation est engagée avec la commune pour répondre aux attentes des familles. On remarquera qu’aucune des communes citées  ne s’est, pour l’instant, conformée à la loi du 5 juillet 2000. 


 A  Arles , la SNCF
  prenant à la lettre les directives du préfet ,a engagé une procédure d’expulsion contre des familles sédentarisées de longue date sur un délaissé. Une large mobilisation associative  (SAMUDARIPEN , la LDH , L’UFAT , Yaka de Gitana etc) s’oppose à une  elle décision et soutien les familles . Des manifestations  et délégations  auprès de la  mairie permettent d’espérer une solution au moins provisoire pour ces familles dont les enfants sont scolarisés dans al commune . 

 
A Salon en Provence des familles là aussi présentes dans la commune depuis plusieurs années ont fait l’objet de procédure d’expulsion sans proposition de relogement. Les interventions fermes de Rencontre Tsiganes et de la LDH mais aussi la résistance des familles ont conduit la municipalité à renouer le dialogue et à rechercher des solutions satisfaisantes pour les uns comme pour  les autres . 

A Chateauneuf les Martigues
 
 Un groupe chassé de Marseille, à peine arrivé sur un terrain communal  a s’est vu notifié  par la police municipale et l un huissier  l’obligation de dégueriri . Là encore un avocat  dés l’origine prend ce dossier en main . On attend la suite . 
 

A Marseille  ce sont quarante familles sédentarisées depuis parfois quarante ans qui ont fait en avril dernier  l’objet d’un référé  pour raison de "sécurité "  Grâce à l’intervention d’avocats compétents le jugement a été reporté trois fois . Une décision est attendue dans les  prochains jours. 
 
Avec l’appui là aussi  des association les familles sont bien décidées  à résister
 

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