Aux Saintes Maries de la Mer : une triste pagnolade

Une fois de plus ce maire se fait remarquer par son outrance . On se rappelle les propos qu’il a tenus en janvier après avoir été condamné par la HALDE pour discrimination envers les tsiganes en interdisant la bonne aventure. Lors du dernier pélerinage des gitans,  il a tenté d’interdire une réunion de  voyageurs animée par l’UFAT. Aujourd’hui c’est  le tribunal administratif qui le condamne dans un  litige avec le Curé .  Les électeurs de ce village sympathique devraient réfléchir à deux fois avant de faire confiance à ce personnage. 
 
 
 
Litige entre le maire et le curé des Saintes-Maries: l’élu débouté
Le 05/06/2010 à 08:10
 
La cour administrative d’appel de Marseille a débouté mardi le maire des Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône) dans le différend qui l’oppose au curé sur l’exploitation touristique par la commune de l’accès au toit de l’église, a-t-on appris samedi auprès de l’élu.
 
Roland Chassain (UMP), joint par une correspondante de l’AFP, a annoncé son intention de saisir le Conseil d’Etat.
 
"Ce qui me gêne, c’est que c’est un arrêt en complète contradiction avec cinquante années de pratique", a-t-il déclaré, ajoutant que ces visites touristiques n’avaient "jamais perturbé les précédents ministres du culte".
 
Il s’est toutefois dit serein, le prêtre Thierry-François de Vrégille partant en septembre.
 
La querelle entre le curé et M. Chassain, façon Don Camillo-Peppone, remonte au début des années 2000. L’homme d’Eglise s’irrite depuis cette date des "troubles" occasionnés lors des cérémonies religieuses par les visites, de plus en plus nombreuses, de touristes sur le toit de l’édifice qui surplombe la mer et offre une des plus belles vues sur la Camargue.
 
Entre 80.000 et 100.000 personnes y montent chaque année pour deux euros, sommes reversées à une société mixte mandatée par la commune.
 
En mai 2008, le tribunal administratif de Marseille avait rejeté la requête du curé, considérant notamment que la commune avait "ouvert depuis 1963 le toit-terrasse de l’église forteresse" et que les visiteurs accédaient "au toit par un escalier indépendant dépourvu de toute communication avec les parties de l’église affectées au culte".
 
 

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