Le feu, parti dans une cour intérieure entourée de cabanes en bois, s’est révélé extrêmement virulent. Il s’est propagé à l’ancienne chapelle dont le toit s’est effondré et à un immeuble d’habitation situé 66 boulevard de la Capelette.
Le bataillon des marins pompier de Marseille a dû engager 14 engins dont un PC mobile et 57 marins-pompiers pour protéger un stock de peinture à immédiate proximité et maîtriser l’incendie.
Aucune victime n’est à déplorer, la plupart des habitants ayant fui dès le début de l’incendie.
Lors de notre dernière visite auprès des occupants de ce squat, nous avions rencontré plusieurs familles avec des enfants en bas âge et notamment un bébé de quelques semaines.
Le député-maire de secteur, sans doute mieux informé que les policiers chargés de l’enquête, a cru bon de déclarer dans la presse que les squatteurs auraient volontairement mis le feu et a fermement condamné ces "actes de violences graves"…
Il s’avère néanmoins que les conséquences de ce sinistre auraient pu être beaucoup plus dramatiques. Il y a seulement quelques semaines, deux enfants Rroms ont péri à Orly dans l’incendie de leur campement dans des conditions similaires.
JPK