A Antibes, une aire d’accueil en déshérence

A la suite de plaintes de plusieurs voyageurs ayant stationner sur l’aire d’Antibes Juan-les-Pins, la présidente de l’association ANGVC ( Association Nationale des Gens du Voyage Catholiques) s’est adressée à la mairie de cette commune et à la Préfecture des Alpes Maritlmes afin d’obtenir plus d’information. On rappelera que cette aire d’accueil est la seule existante à ce jour dans le département des Alpes-Maritimes. Il s’agit d’un ancien terrain de camping difficile d’accès, racheté par la commune et qui a fait l’objet de quelques travaux d’amélioration dans le cadre de la loi, de juillet 2000 sans pour autant, à notre connaissance, correspondre aux normes d’équipement réglementaires . La gestion de cette aire était, en apparence, gérée par l’AREAT (Association Régionale d’Etudes et d’Actions auprès des Tsiganes dirigée par Denis KLUMPP et dont le siège est à Marseille)

Les responsables de l’ANGVC on eu la surprise de recevoir de Monsieur KLUMPP, au nom de l’AREAT, une lettre comminatoire ( ci-jointe) remettant en cause les accusations portées par les voyageurs considérées comme { {{des contres véritées}} } De manière curieuse cette lettre précise également que l’AREAT n’est pas gestionnaire de cette aire mais qu’il s’agit de la Société GDV attributaire d’un marché public de la ville d’Antibes. Or d’après nos informations cette société de droit privé a son siège social au même endroit que l’AREAT et son responsable n’est autre que Monsieur KLUMPP lui même. Qui faut-il croire ??

Mais la surprise de l’ANGVC s’est accrue à la réception de la réponse de la directrice générale adjointe de la mairie d’Antibes ( ci-jointe) qui, après étude confirme en tous points les remarques faites par les voyageurs sur l’état de cette aire d’accueil : { {manque évident d’hygiène et de salubrité publique } }
La mairie signale qu’elle a adressé au gestionnaire une mise en demeure.

Une telle situation met en lumière à la fois le caractère ambigu des relations entre la mairie et le gestionnaire mais aussi les relations trop souvent conflictuelles avec les voyaguers dont les remarques ne sont que rarement pris en compte. On notera par ailleurs que depuis quelques années ce gestionnaire aux multiples visages s’est vu retirer par les communes la gestion de huit aires d’accueil dans la région.

On attend par ailleurs avec intérêt la réponse de la Préfecture des Alpes- Maritimes.


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