Des nouvelles des Roms dans les Bouches du Rhône

A la suite de la réunion à la préfecture le 27 juillet dernier plusieurs évolutions sont en cours :
L’Ampil, à la demande du Préfet N’GAHANE a pris contact avec les familles installées dans l’école rue Barrelier et rue félix Piat. A Sainte Marthe une benne à ordure a été mise à disposition dans l’école désaffectée. un suivi social et sanitaire est amorcé avec également Médecins du Monde . Rue félix Piat la situation demeure très précaire et des incidents ont eu lieu avec le voisinage. Plusieurs familles sont rentrées en Roumanie. La ville de Marseille a fait effectuer durant l’été des constats d’huissier et engagé des procédures d’expulsion. Le TGI, par une décision en date du 7 septembre, a ordonné le départ des familles mais en {{accordant un délai de 6 mois soit le 03/04/2008}}. Il est probable que la mairie fera appel mais cela laisse un délai pour trouver des solutions de relogement. L’inscription des enfants à l’école devient possible.

Sur le plateau de Réaltor à Aix ,la sitution est plus confuse comme le montre le compte-rendu ci-dessous

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Les familles Rroms du Réaltor}}

Compte-rendu du 26 septembre

Sur le terrain, à côté de l’aire d’accueil, ce sont aujourd’hui 3 familles (avec la famille de Maria) de nombreux enfants qui se retrouvent dans le dénuement le plus absolu. Une partie des père de familles ont fait l‘objet durant l’été de condamnations, pour certains, à plusieurs années de prison. La justice est certes passée mais personnes n’a pris en compte la situation des femmes et des enfants qui sont aujourd’hui en grand danger. Une quinzaine d’entre eux sont cependant toujours scolarisés à Vitrolles ou Berre.

Jusqu’à ce jour, la générosité individuelle et collective de quelques personnes et associations avait permis à Maria et ses enfants de subsister et surtout d’être scolarisés. Mais devant l’arrivée de nouvelles familles et l’absence de perspectives à l’approche de l’hiver, la solidarité et la disponibilité des uns et des autres trouvent leurs limites. Nous considérons donc que les institutions publiques dont c’est la fonction doivent prendre leurs responsabilités et assurer la protection de ces femmes et de ces enfants.

Il a donc été convenu des démarches suivantes dans les prochains jours :

1° Demande de rendez-vous au Sous-préfet d’Aix-en-Provence afin de l’alerter sur la situation de ces familles et proposer des solutions à court terme. Intervention auprès du préfet N’GAHANE.

2° Intervention auprès des conseillers généraux d’Aix-en-Provence pour les informer et peur demander l’intervention du C.G. Au titre de la sauvegarde de l’enfance.

3° Intervention à Marseille et Aix-en-Provence lors de la journée mondiale de lutte contre la misère le 17 octobre prochain.

4° Contact avec le Secours Catholique à Aix pour organiser une réunion des principales associations caritatives et humanitaires de la région d’Aix-en-Provence.

Si ces démarches ne trouvent pas d’échos rapidement d’autres démarches plus radicales devront être envisagées avant la fin du mis d’octobre.

Marseille le 27 septembre 2007


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