Rencontres Tsiganes
Extrait du PV de la réunion du 28 avril 2007
Le compte-rendu de la réunion animée par Ch. ESTROSI à Giens a retenu notre attention et a fait l’objet d’une large diffusion. Ce type de propos même durant une campagne électorale est intolérable de la part d’un élu ministre et Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes. Ceci ne fait que confirmer la position prise par notre association avant le premier tour. Est-il nécessaire de rappeler les nombreuses initiatives ou propos tenus par Monsieur Sarkozy et ses amis politiques depuis 5 ans ? La loi Besson de juillet 2000, même imparfaite, constituait pour les Tsiganes un progrès que le gouvernement depuis lors n’a cessé de remettre en cause. Rencontres Tsiganes considère donc que l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy et de son équipe constituerait un très grave danger pour tous et plus particulièrement pour les voyageurs, leurs alliés et leurs amis.
Samedi 27, veille du premier tour, Alain FOUREST a été interviewé par trois personnes (une Norvégienne, une Biélorusse et une Française) sur les conditions de participation aux élections des Tsiganes. Ces personnes étaient mandatées OSCE (Organisme International pour le respect de la démocratie et des droits de l’homme) afin de suivre le déroulement des opérations de vote à Marseille dans le cadre d’une mission d’évaluation électorale. Nous avons mis en avant les multiples obstacles mis en place à Marseille comme ailleurs pour rendre dissuasif pour les tsiganes et plus particulièrement les voyageurs l’inscription sur les listes électorales puis le vote lui-même. Un rapport sur cette évaluation sera publié dans quelques semaines. Cette démarche confirme que c’est à l’échelle de l’Europe que l’on pourra trouver les meilleurs soutiens pour la défense des droits des tsiganes.