La Garde , Bormes les Mimosas, Saint Tropez , Cogolin etc . Il ne se passe pas de jour sans que des incidents surviennent parfois avec violence. Les élus renvoient la responsabilité sur la Préfecture et réciproquement . L’absence d e terrain d’accueil et en particulier de terrain de grand passage est à l’origine de ces conflits qui reviennent chauqes années .
Le département du VAR avec trois aires d’accueil est en queue de peloton dans les départements français et les propos irresponsables de nombreux maires ne font qu’aggraver les tensions avec la population.
On trouveras en pièce jointe un nouveau rapport de synthèse sur la situation varoise qui doit être transmis au préfet puis diffusé.
{{ {{{La Garde}}} }}
{{ {{{Nouveau coup de force de gens du voyage}}} }}
VAR MATIN mardi 2 juin 2009
Comme la route entre La Garde et Le Pradet, le centre-ville gardéen est paralysé. Après avoir essayé de s’installer à La Bouilla, des évangélistes ont bloqué hier la route entre La Garde et Le Pradet, comme l’an dernier
On prend les mêmes… et on recommence ! Un an après avoir déjà été paralysée par des gens du voyage, la route entre le centre de La Garde et Le Pradet l’a encore été hier.
Aux alentours de 2 heures du matin, des évangélistes ont de nouveau tenté de s’installer sur le terrain du lieu-dit « La Bouilla ». Un site « en zone inondable, pas aux normes et destiné à devenir un parc nature », répète Jean-Pierre Haslin, adjoint au maire gardéen, délégué à la sécurité et à l’administration générale. Et surtout un site dont l’accès semblait condamné par une borne en béton scellée et un talus de terre près de trois mètres de haut.
Mais les gens de la communauté non sédentaire ont frappé fort pour entrer : ils ont descellé la borne à coups de crics et percé le talus à coups de pelles et de pioches.
Plus de cent caravanes
Prévenu vers 2 h 30, Jean-Pierre Haslin a alors fait intervenir policiers municipaux et nationaux ainsi que des camions communaux de la déchetterie pour barrer le chemin du terrain convoité aux évangélistes.
Et la route de La Garde au Pradet s’est retrouvée à son tour bloquée par les gens du voyage, dont le convoi comptait une cinquantaine de caravanes dans la matinée et plus du double dans l’après-midi.
Les mêmes causes ont donc produit les mêmes effets mais sans donner lieu aux dérapages de l’année dernière : Jean-Pierre Haslin avait été menacé, le maire pradétan Claude Mesangroas et l’un de ses adjoints Olivier Durand avaient été bousculés (1).
« Il n’y a aucune violence ; la recherche d’une solution se fait avec le sourire », confirmait Jean-Pierre Haslin hier après-midi.
Vers un repli à Hyères ?
L’adjoint au maire gardéen a « contacté la préfecture pour trouver un terrain », sachant que l’aire de La Chaberte compte déjà « 150 caravanes » et que « certaines familles ne veulent pas se retrouver avec d’autres… ».
La sous-préfète de Draguignan Corinne Orzechowski s’est rendue sur place et s’est engagée à trouver un site d’ici aujourd’hui.
Ce devrait être un terrain militaire de Hyères, qui nécessite toutefois l’aval des autorités.
Sinon, ce pourrait être en un lieu appartenant au conseil général.
En attendant, tous les protagonistes de cette affaire s’apprêtaient hier soir à passer la nuit sur place…
1. Ces incidents s’étaient produits lors du retour des gens du voyage, une dizaine de jours après les premiers faits.