A la suite du drame survenu à Draguignan qui a endeuillé tout la commmunauté tsigane, nous avions obtenu un rendez vous avec le préfet du var afin de lui exprimer notre inquiétude sur les conditions inadmissibles faites aux tsiagnes dans ce département. Il nous a donc invité à prendre part à la commissison départementale qui se tenait à Toulon le 11 juin dernier. Alerté par nos soins, plusieurs représentants des gens du voyage, voyageurs ou sédentaires, ont pu s’exprimer avec clarté et parfois fermeté devant de nombreux maires et divers fonctionnaires. On a pu enterndre certains maires et en particulier celui de COGOLIN tenir des propos mensongers et intolérants en direction des goyageurs . le bialn des aires d’accuiel est toujours aussi négatif dans ce département et les quelques projets présentés sont loins de répondre aux objetifs de la loi. La situation reste donc inchangée multipliant ainsi les risques de débordements. Tout se passe comme si les élus attendaient les ractions d’hostilité de la population envers les voyageurs pour trouver une justification à ne rien faire . Ce jeu de dupe est lourd de menaces et la patience des tsiganes n’est pas sans limite.
{Depuis quelques jours, faute de trouver des aires d’accueil, les gens du voyage se sont « posés » sur des terrains privés. Colère des propriétaires}
{{ {{{Dépassés par le nombre}}} }}
Paru dans Var matin le mardi 17 juin 2008
À l’entrée de Cogolin, sur le terrain de Font-Mourier, des centaines de caravanes se sont installées. Le pasteur Dauber, porte-parole des gens du voyage, demande un répit jusqu’à dimanche.
Cinq à six cents caravanes ont fait halte à Grimaud, Cogolin et Gassin. Transformant le golfe de Saint-Tropez en un gigantesque camping. Chaque année à la même période, les gens du voyage s’invitent, faute de pouvoir se poser là où ils en ont le droit. Face au nombre, les rares aires d’accueil paraissent dérisoires.
Et la situation devient chaque jour un peu plus tendue.
« J’ai un terrain à Font-Mourier à l’entrée de Cogolin. Je l’avais mis à disposition d’un berger pour qu’il puisse en faire profiter son troupeau. Mais depuis quelques jours il est occupé par plusieurs centaines de caravanes. Chaque année on subit les mêmes tracas. Nos terrains sont squattés, vandalisés. L’été dernier, lorsque les gens du voyage sont enfin partis, j’ai dû débourser 1 500 euros pour le remettre en état et le nettoyer. C’est intolérable. La gendarmerie ne bronche pas. Tout le monde s’en fout ! », laisse éclater ce propriétaire qui désire garder l’anonymat.
Le terrain de polo de Gassin connaît lui aussi les mêmes tourments. Habitués à « recevoir » les gens du voyage, les propriétaires ont cependant pris les devants. Plainte a été déposée, suivie d’une procédure administrative qui sera examinée mercredi à Draguignan par le juge des référés. Le magistrat devra déterminer si l’occupation est illégale et si l’atteinte à l’ordre est fondée. Si l’infraction est constatée, le préfet sera alors saisi. A lui de prendre la décision de faire évacuer le terrain par la force publique. Ou de laisser perdurer la situation.
J. J.