Le « Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale » émet, en effet, dans un courrier à en tête du Premier Ministre des vœux qui ne peuvent que nous satisfaire et qui devraient répondre, s’ils sont suivis d’effets, aux principales exigences de nos associations. Mais on sait hélas que les vœux ne sont pas toujours exhaussés…
Le CNLE est très préoccupé par la stigmatisation et les discriminations croissantes subies par les plus pauvres. Les préjugés et la méfiance à leur égard semblent se renforcer.
C’est également le cas de la loi Besson puisque, selon une enquête nationale menée par l’Association nationale des gens du voyage catholiques (ANGVC), moins de 10 % des collectivités ayant répondu ont mis en oeuvre ou programmé un dispositif opérationnel en mesure de satisfaire le besoin d’habitat durable sur leur territoire des familles ayant une résidence mobile pour habitat permanent l’habitat mobile permanent . Pour que la France soit le pays de l’égalité pour tous, le CNLE demande aux pouvoirs publics d’amener les collectivités à reconnaître comme un mode de logement, et que leur refus d’aménager leur territoire soit sanctionné comme une forme de discrimination.